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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 05:13


 

La crise ivoirienne depuis quelque temps occupe dans les journaux de nombreux grands pays les colonnes les plus importantes. Tout le monde s’y intéresse, parce qu’on la voit déterminante. Il s’agit en effet dans cette « crise » ( ?) de la rencontre de deux courants idéologiques de l’Afrique. L’un « Houphouëtiste » sous la férule d’Alassane Dramane Ouattara, qui défend d’une certaine proximité à la France, avec laquelle Félix Houphouët Boigny et Léopold Sédar Senghor étaient très attachés ; à l’autre, que je qualifierais de N’Krumahiste (l’idéologie africaine de Kwame N’Krumah), défendant quant à lui l’Unité africaine[1] dont Gbagbo est vu présentement – par de nombreux compatriotes africains – comme le représentant.

Unité africaine ou lien serré à la France, tout cela importe peu. Ce qu’il faut dans la réalité c’est d’utiliser les richesses ivoiriennes, les matières premières au profit du peuple ivoirien. A cette tache : qui n’a pas échoué ? La Cote d’Ivoire pendant bien longtemps a maintenu de très bonnes relations à la France depuis son fondateur Houphouët Boigny, qui n’a pas vraiment fait grand-chose pour le peuple ivoirien, jusqu’à ce que Gbagbo lui-même accède au pouvoir en 2002 qui ne change pas non plus grand-chose de la donne, outre qu’un combat idéologique pour la prise du pouvoir et sa maintenance.

Et aujourd’hui, c’est comme si la Communauté internationale était divisée sur ce dossier. Les Etats-Unis, de la France, les pays occidentaux en majeure partie soutiennent Ouattara, alors que des l’Afrique du Sud, l’Angola, la Lybie même quand en crise elle aussi,  la guinée Equatoriale, la Gambie et la Russie également.

Depuis l'intervention de la France en appui à Alassane Dramane Ouattara pour déloger Laurent Gbagbo, de nombreuses gens meurent, plus particulièrement des jeunes. Tantôt par attaque des forces outtariennes venus du Nord, des troupes de la licorne[2] ou bombardement par les avions MI-24 de l’ONUCI.

Récemment, 2707 jeunes dans le camp de Gbagbo sont tués, m’a rapporté certains une source évoluant en Cote d’Ivoire, devant la Résidence et le Palais Présidentielle, le jour de l'intervention de la force licorne (française). Cette même source soutint aussi que la Russie détient les photos des corps des victimes que la France négocie pour éviter que le dossier fasse scandale.

Toutefois, la question que l’on devrait se poser c’est : pourquoi le président Nicolas Sarkozy s'acharne-t-il autant à renverser Gbagbo? Il s'y implique comme s'il était lui-même un Ivoirien. A une certaine époque, l'Union Européenne (UE) avait approuvé d’interdiction de voyage en aucun pays l’union deux Français (l’entrepreneur Frédéric Lafont et son épouse, Louise Kado-Lafont), qui se trouvaient sur une liste de 59 personnes, pour soutien à Laurent Gbagbo. Or, ce sont des citoyens qui n’ont pas besoin de visa pour aller en aucun des 27 pays de l'UE. Cette décision a mis le porte-parole du Quai d’Orsay, monsieur Bernard Valéro, dans ses petits souliers, lorsque certains journalistes lui ont contacté.

A mon sens, et je ne réclame pas plus que les Grandes Puissances aient au moins un minimum de décence pour se positionner de façon médiane lorsqu’il est question d'un conflit interne dans un pays, respectant étant la souveraineté de l'Etat en question. L'attitude du président Sarkozy jusque-là laisse présager qu'il y a des intérêts supérieurs qui se défendent dans l'appui et/ou l'intervention militaire de la France. Pourquoi cette même communauté dit-on internationale n’a pas fait autant dans la présidentielle de 2000 aux États-Unis d'Amérique opposant Georges W. Bush et Albert Arnold Gore qui a obtenu 500.000 voix de plus au niveau national sur son adversaire, mais dont on a justifié une remise de pouvoir Bush par un prétendu système de grands électeurs qui a rendu la Floride déterminante, cet Etat dont le frère de Bush, Jeb Bush, est Gouverneur?

En plus de ce cas états-unien, on trouve également de nombreux autres exemples pareils à ce qui se passe en Cote d’Ivoire, dont, par drôle de coïncidence, la Communauté internationale n’en fait aucune d’intervention. Le professeur Jean-Paul Pougala dans un article titré « La crise ivoirienne ou le prélude à la guerre Chine Occident » a évoqué trois exemple qui élucident bien notre démarche :

1- Le 19 décembre 2010, on a voté en Biélorussie, le président sortant a proclamé qu’il a gagné avec 72% et a aussitôt mis en prison les dirigeants de l’opposition. Y-a-t-il un seul pays Européen qui a menacé ce pays d’utiliser la force pour déloger Alexander Loukachenko au pouvoir depuis 16 ans ? L’Union Européenne n’a prévu aucun plan militaire pour aller déloger le dictateur. La raison est simple : les 27 pays de l’Union Européenne ont à cœur la valeur de la vie de leurs frères et sœurs de la Biélorussie. C’est à chacun de soigner ses intérêts et les Européens considèrent la vie humaine en Biélorussie plus importante qu’un dictateur qui s’en ira tôt ou tard.

2- Le Secrétaire Générale des Nations Unies M. Ban Ki-Moon et le Représentant de l’ONU en Cote d’Ivoire M. Y Choi sont tous les deux citoyens d’un pays divisé en deux, la Corée. Il y a un des deux présidents Kim Jong-Il qu’ils disent fou et un danger permanent pour sa propre population et pour ses voisins. Mais pour Kim, M. Y Choi et M. Ban Ki-Moon ont toujours justement prôné la retenue.

A ceux qui veulent faire la guerre en Cote d’Ivoire j’ai deux questions : En quoi la vie d’un Coréen serait-elle plus précieuse à préserver que celle d’un Ivoirien ? En quoi la mort des populations civiles en cote d’Ivoire serait-elle moins grave qu’en Corée ? En quoi Laurent Gbagbo est-il plus dangereux pour ses voisins que le dirigeant Nord-Coréen M. Kim Jong-Il ? au pouvoir hérité de son père depuis 17 ans et qui lui-même l’avait exercé pendant 46 ans jusqu’à sa mort et qu’il s’apprête à passer à son fils.

3- En Birmanie (Myanmar) en 2000 un vainqueur des élections présidentielles a été privé de sa victoire, pire, privé de liberté depuis 10 ans, Mme Aung San Suu Kyi s’est contenté en silence d’un prix Nobel de la paix, sans jamais exiger une quelconque intervention de l’extérieur pour aller déloger les usurpateurs du pouvoir. La victoire de Mme Aung San Suu Kyi validée par la Cour Constitutionnelle Birmane est-elle moins importante que la défaite de M. Ouattara déclarée perdant par le Conseil Constitutionnel de son pays ?[3]

En plus de ces trois exemples que prend le professeur Pougala, il y a aussi des exemples africains qui pourraient servir de piste pour une sortie de crise ivoirienne. En premier lieu. Au Kenya il y a eu un contentieux électoral qui opposait l’ancien président Mwai Kibaki à Raila Odinga qui, malgré s’est reconnu vainqueur, pour éviter de tomber à une crise, a accepté d’être Premier ministre du président kenyan qui devrait laisser le pouvoir alors qu’il se reconnaît vainqueur. En dernier lieu, au Zimbabwe également il y a eu un contentieux électoral où l’on a su trouver une solution sans que ca soit en crise comme la Cote d’Ivoire. Et il y a plein d’autres exemples dont on a solutionné, à l‘exception de celle ivoirienne.

Gbagbo n'est pas un Saint, je le reconnais, tout comme Ouattara non plus, mais que l'on trouve un consensus pour le bonheur des Ivoiriens. Pas celui de Ouattara ou de Gbagbo. Car les jeunes ivoiriens doivent cesser de tomber sous les balles sacrificatrices d’avares de pouvoir, de jusqu’au-boutiste-politique. Les jeunes sont l’avenir de la Cote d’ivoire. Il est du devoir la Communauté Internationale, si celle-ci existe de fond réellement, qu’elle intervienne pour mettre fin à cette guerre fratricide.

Je ne sais pas si je me trompe, mais je crois qu’on m’a appris que l’ONU a pour mission de maintenir la paix au sein des nations. Que fait-elle dans le cas ivoirien ? En tant qu’observateur, je vois que ça n’a rien à voir à ce qu’elle est en train de faire à Abidjan. C’est plutôt la peur au lieu de la paix. Car ces gens qui meurent n’ont rien à voir avec la paix, mais plutôt un soutient sans bornes que l’on tient à donner à Ouattara, que la communauté (entre guillemets) internationale[4] reconnait comme vainqueur de l’élection présidentielle, contrairement au Conseil Constitutionnel[5] ivoirien qui reconnait la victoire du président Gbagbo.

En principe, le premier devoir de la Communauté internationale dans cette crise électorale à Cote d’Ivoire et n’importe où ailleurs, devrait être de promouvoir le respect des lois, des principes juridiques établis pour favoriser l’établissement de la démocratie, et non le contraire. De même qu’en Haïti, c’est la Conseil Electoral Provisoire qui est l’organe juridiquement reconnu pour proclamer les resultats des élections et non le Centre de tabulation ou monsieur Edmond Mulet, à Cote d’Ivoire c’est le Conseil Constitutionnel et non la Commission électorale.

 

 

Pol, Roudy Stanley PENN

Président de JEUNESSE MONTANTE



[1] Voir à propos N’Krumah et le rêve de l’unité africaine écrit par Lansiné Kaba, Editions Chaka

[2] A souligner que présentement les forces de la licorne se trouvent à 1700 soldats.

[3]www.camerounexpress.com « La crise ivoirienne ou le prélude à la guerre Chine Occident », 11 janvier 2011

[4] Si le Représentant du Secrétaire général de l’ONU en Cote d’Ivoire s’est pressé à approuver les résultats diffusés par la Commission  électorale pendant que celle-ci n’était plus compétente. Car, le délai prévu par la loi ivoirienne avait déjà été dépassé parce qu’était parvenu au Conseil Constitutionnel.

[5] Juridiquement, le Conseil Constitutionnel est le organe compétent légal pour valider et publier les résultats finaux des élections à Cote d’Ivoire.

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 19:38

Port-au-Prince Haiti, le 5 avril 2011

 

 

 

Monsieur Michel Joseph Martelly

Président de la République D’Haiti

En ses bureaux,

 

Publié par le Conseil Électoral Provisoire (CEP), vous avez remporté les elections dans les résultats préliminaire de la présidentielle de 2010. Au nom de JEUNESSE MONTANTE, je vous présente mes félicitations ainsi que mes voeux les meilleurs pour conduire le pays a bon port.

 

Le principe clé de la Démocratie, c'est de se soumettre a la voix de la majorité, dans les normes institutionnelles bien entendu. Le peuple vous a choisi. Plus de promesses maintenant, de discours politiques, de sensationalisme. Il faut passer maintenant a la réunification nationale et l'application rigoureuse de plan pour enrayer la présence d'Haiti a la surface du sous-developpement.

 

Que vous soyez un exemple, vous que la jeunesse haïtienne a porté sur sa tête pour remettre les commandes du pays, en établissant une politique de Jeunesse sérieuse, capable de combattre la délinquance juvénile, de parvenir a la scolarisation de nos enfants comme vous l'aviez tenu dans vos discours, et de mettre des conditions de loisir adéquates afin que les jeunes, les enfants, voire même les adultes puissent se recréer.

 

En tout combat politique, toute victoire - si ce n'est la continuité de démagogie et de la politicaillerie - est la victoire du peuple. Parce que l'objectif de la science politique n'est autre que d'améliorer la conditions de vie des peuples. Faites votre preuve, pour que cette joie, folie et euphorie qui vous ont amenées au pouvoir ne se retournent pas en dégoût, haine, dédain pour réclamer votre départ.

 

Reussissez votre mandat monsieur le Président Martelly, c'est tout ce que nous souhaitons. Haiti nous est trop chère monsieur pour que nous aurions souhaité votre échec dans les cinq ans qui suivront. Ouvrez-vous, pour que l'on s'ouvre a vous. Ouvrez-vous aux JEUNES handicapés, aux JEUNES universitaires, aux JEUNES artistes, aux JEUNES sportifs, aux JEUNES des milieux urbains comme ruraux, nous qui constituons plus de 65% de la population haïtienne.

 

 

 

Roudy Stanley PENN

Président JEUNESSE MONTANTE

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 04:17
Même quand j'avais décidé ne pas me prononcer sur les élections ces dernier temps, pas avant que le CEP publie les résultats, on dirait que je ne vais pas pouvoir y tenir. Dans la dernière intervention que j'eusse a faire en tant que président de JEUNESSE MONTANTE, m'adressant a la jeunesse haïtienne, j'ai soutenir qu'il fallait attendre que le CEP publie les résultats. Parce que la démocratie c'est aussi le respect des institutions. Mais que faire également lorsque les institutions ne se respectent pas?

Rassurant la population que les résultats vont paraître a la date prévue, j'étais éberlué de voir après maintes insistance que ce même CEP annonce le retrait pour le 4 avril la publication des résultats (http://bit.ly/hRh8FA).

Pendant que le CEP s'amuse a proroger, nous assistons a la circulation de résultats, tantôt favorable pour celui-ci ou celle-la, défavorable pour celui-ci ou celle-la. Des conférences de presse par-ci et par-la, assurant la victoire de tel camp. Quelle victoire? Pendant ce temps, plein de gens de la société se doutent. Comme l'a signé Robenson Bernard, Le CEP et tous les observateurs s'etaient-ils trompés? (http://bit.ly/fWOT1U) car soutenant que etait bien, d'un coup un autre discours se dessine. D'ailleurs n'est-ce pas qu'on a écarté 18% des procès verbaux?
Déjà, des mécontentements se dessinent. N'est pas qu'on entend "pa ret manchet nan mache anko", pour en faire quoi alors?

Ce centre ou se tabulent les résultats c'est aussi la tribulation. Chaque procès verbal mis de coté fait mal tout comme il fait du bien a l'autre camps. Men tou nap mande eske baton ki te bat chen blan an, eske l pral bat chen nwa a fwa sa? Paske dlo sa genle gen yon moun li mouye plis!!!

De toutes les façons, il serait intéressant que "JE N KALE". Si nous voulons faire de la démocratie, il faut respecter les principes démocratiques. Tous ceux ou celles (députés, sénateurs, présidents) qui s'y étaient impliques dans des activités de bourrage d'urnes ont de quoi a s'inquiéter. Mais dans le cas contraire, "NOU MET RETE TET FRET!"


Pol, Roudy Stanley PENN
Président JEUNESSE MONTANTE
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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 04:08

LOGO JEUNESSE MONTANTE

A en voir aujourd'hui toute cette montée anti-Kadhafi, on aurait dit un homme de paille libyen. Des mouvements de révolte par-ci et par-la qui demande son départ du pouvoir. Ont-ils raison? Peut-etre que oui. Mais certainement prêt, ce qui se passe en Libye n'est pas aussi simple comme le prennent les simplistes. Pourquoi n'aime t-on pas Kadhafi sur le plan international? Qu'a-t-il fait pour son pays? Pourquoi certains pays occidentaux sont si intéressés au départ de Kadhafi? Ce sont la des questions auquelles il faut d'abord répondre pour mieux comprendre le dossier libyen. Kadhafi n'est pas de ces dirigeants qui importent guère. C'est un homme de grand passé.


Une rentrée spectaculaire

Pour les jeunes assoiffés de changement, de fin d'un ordre de pourriture ayant trop durée, le début de Kadhafi en politique peut etre pris comme un exemple. Le dur de Syrte⁠ qui fêtera ses 69 ans dans trois mois (19 juin), fait partie de ces gens a qui l'on s'octroyait le nom vers le début des années soixante-dix, comme c'était courant aussi pour Che Guevara et Castro au début des années 60.

Son goût de la politique lui vint, selon Eugénie Bron, a partir du moment où il écoutait régulièrement l’émission radiophonique « La Voix des Arabes » émis depuis le Caire et a développé un profond intérêt pour la politique de Nasser et pour des combats tels que la lutte contre la colonisation française en Afrique du Nord, la libéralisation de la Palestine ou l’unité arabe. Eugenie continue de nous dire que « les importants événements de cette période, telles que la nationalisation du Canal de Suez, la formation de la République arabe unie (RAU) et l’indépendance de l’Algérie, l’ont fortement marqués. Il a ressenti une profonde amertume face aux défaites arabes. Suite à l’échec de la RAU et 1961, Kadhafi et ses amis sont descendu dans les rues de Sebha pour manifester. Kadhafi fut considéré comme le meneur et forcé à quitter son lycée de Sebha.» Or, Kadhafi aimait ses études, mais pour l'amour de sa patrie, de son peuple, de sa culture, il était prêt a tout. Tout ceci nous montre aussi son sens d'initiative et de responsabilité, qui sont les qualités d'un vrai leader.

Lorsqu'en 1963, a peine rentrée à l'Académie militaire de Benghazi, après ses études de droit a l'université de Libye, Kadhafi organise un mouvement secret dans le but de renverser la monarchie libyenne, ce royaume conservateur allié des pays Anglo-Saxons, dont dirige le régime d’Idriss, roi du pays depuis 1951.
Deux ans après sa rentrée a l'académie (1966) où il obtint son diplôme, il part en Angleterre au British Army Staff College pour suivre un entraînement supplémentaire. Un an plus tard, il revint en tant qu'officier dans le corps des transmissions⁠. Contrairement, au séjour où les jeunes profitent de s'approprier de la culture occidentale, lui-même observe, étudie pour consolider sa vision politique.

Son sens d'observation se poursuit. Identifie les failles et attend le moment opportun. Ce moment ne viendra que deux ans plus tard, où pendant que le roi Idris avec ses quantre-vingt ans était parti pour une visite médicale en Turquie, et dont l'abdication avait été annoncée depuis le 4 août pour prendre effet ⁠le 2 septembre par le remplacement son neveu et héritier, le Prince Hassan Reda al-Sanussi qui devait se faire en cette date du 2 septembre ; Kadhafi en a profité des le 1ier, alors qu'il n'était âgé à l'époque que de 27 ans, pour prendre le pouvoir, en abolissant du coup la monarchie et proclamé la République.

De cet acte, Kadhafi a rentré de manière spectaculaire dans l'histoire universelle, aux cotes des plus grands leaders du tiers-monde. De son grade de Capitaine, il s'est octroyé celui de Colonel.


Comprendre Nasser pour comprendre les débuts de Kadhafi

Kadhafi fait partie des grands disciples de Nasser, cet homme qui a su exercer sur le monde arabe une grande influence politique. Tres jeune, celui-ci des l'age de 16 fait la prison, pour participation a des combats de rues entre le mouvement indépendantiste El Fatat (Jeune Égypte) et la police. Il a renversé du pouvoir le roi Farouk Ier (juillet 1952), par un coup d'État militaire, et proclament avec ses compagnons, un an plus tard, la république en mettant ainsi fin au Royaume d'Égypte. C'est justement cet exemple que suivra Kadhafi, que ce dernier matérialisé dix ans plus tard.

Gamal Abdel Nasser est l'homme de toute une idéologie politique. Celle du nassérisme qui influenca la politique intérieure et extérieure des pays arabes pendant les années 1950, 1960 et 1970. Par nassérisme on entend une idéologie panarabe révolutionnaire, combinée avec un socialisme arabe mais qui reste opposée aux idées marxistes. Il s'oppose totalement a l'emprise sous quelque forme que ce soit, l'emprise de l'Occident sur le monde arabe. Ce qui explique leur grande opposition a la colonisation, a l'imperialisme, tout gouvernement pro-occidental, plus particulièrement l'Etat d'Israël qu'il voit comme une colonie occidentale sur les terres de la nation arabe. C'est tout un courant, dont les ficelles existent encore. Le leadership de Nassere a grandement dépassé l'Egypte pour influencer une grande partie du monde arabe.


Une situation plutôt dure pour Kadhafi

Si la prise du pouvoir par Kadhafi en 69 s'est faite sans effusions de sang, depuis quelque temps, suite aux levées qui se font pour réclamer son départ au pouvoir, les victimes au sein manifestants se multiplient. Kadhafi se dit etre aimé de son peuple et ne quittera pas le pouvoir.

En réalité, le vrai problème de Kadhafi n'est pas dans sa démission a la tête de la Libye, mais a la trempe d'homme a qui il appartient, après avoir mené un si grand mouvement, pour sortir du pouvoir au cris de «Ah bas!». C'est une honte politique et c'est ce dont a quoi il veut échapper. Y parviendra-t-il?


Les grands enjeux de l'heure

Ce qui se joue actuellement en Libye, ne revêt pas seulement de l'implication nationale, mais également de certaines sociétés occidentales qui y ont de l'intérêt. L'occasion s'offre, elles profitent.

Lorsqu'arrivé au pouvoir, disons un an après, les Etats-Unis fut sa cible. Kadhafi leur demanda d'évacuer les bases militaires en Libye. Et le plus important concerne sa réussite à imposer une augmentation du prix du baril de pétrole, ce qui a influencé d'autres pays producteurs, déséquilibrant ainsi l'ordre pétrolier de l'époque. Aujourd'hui encore, Kadhafi envisage même de remplacer les entreprises occidentales par des sociétés de Chine et d'Inde. Or nous savons ce que pétrole vaut pour l'Occident (diamant noir) et cette course a la suprématie Chine-Etats-Unis.

Dénonçant les rebelles d'être guidés par le reseau de Benladen - celui-ci la bête noire des États-Unis - il ne mâche pas ses mots pour dire qu'il est prêt a affronter les rebelles et ne laissera pas le pouvoir. En cas d'une ingérence étrangère, Kadhafi dit etre prêt a passer a l'action. Ce qui provoque déjà une fuite de près de 150 000 personnes qui s'étend "sur des kilomètres et des kilomètres" pour quitter la Libye.

Toutefois, si Kadhafi est vu comme une bête noire par de nombreux pays occidentaux, des chefs d'Etat comme Fidel Castro et Hugo Chavez, ne voient qu'un prétexte. Chavez même dit qu'il est question d'une campagne mensongère pour envahir la Libye et récupérer son pétrole, comme ce fut le cas dans de nombreux pays arabes.


Infection révolutionnaire

Le virus semble atteindre toute la zone arabe. Après que le 14 janvier 2011 on a assisté au départ précipité du président Ben Ali, c'était le 11 février, le tour d'Hosni Moubarak. L'infection libyenne de ce virus, semble trouver cette fois un dur, en la personne de Kadhafi, qui ne veut pas lâcher prise. Dans l'armée rebelle, plus de 4.000 jeunes se sont enrôlés. La dynamique rebelle s'amplifie. Les victimes aussi de leur camp se comptent par millier.


Finalement, d'une rentrée spectaculaire en politique n'est encore rien. C'est comment sortir de la scène? La pièce de théâtre qui commence bien, mais dont la chute n'est pas intéressante, perd de sa valeur. Une mauvaise chute de Kadhafi en politique, de sa rentrée triomphale a une sortie aussi crabe, lui fera sans doute perdre de sa valeur. La grande peur de Kadhafi n'est donc pas la dynamique occidentale orchestrée contre lui, mais un «départ politique pareil» a quoi il ne s'y attendait pas.



Roudy Stanley PENN
Politologue écrivain et passionné d'Histoire
www.pennayiti.over-blog.com/pennros@gmail.com
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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 03:59

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Dans une dynamique de campagne le slogan constitue un élément d'une extrême importance. Partout a travers le monde, de jours en jour, les slogans tiennent une place considérable, jusqu'à dire qu'il serait a l'élection, ce que l'audeur est au parfum. Un parfum dont l'audeur est agréable, ne perdra certainement pas de temps dans les stores pour etre vendus et pour atteindre aussi dans un temps records un renom intéressant.

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de novembre 2010 en Ayiti, nous avons assisté a une nuée de slogan venant de tous les candidats. Les uns plus intéressants que les autres. Jacques Edouard Alexis par exemple disait «Anbake, Pou tout ti moun ka al lekol». Charles Henry Baker quant a lui disait «Nou bouke». Chavannes Jeunes qui lui-meme est un leader evangelique, disait «Ase, se ase». Le magistrat de Delmas, Wilson Jeudi qui etait candidat a la présidence également, avait pour slogan «wi nou kapab». Et en dernier lieu, si nous prenons le candidat Jude Célestin, celui-ci disait "nap fe 10 sou 10". Toutefois, les deux candidats qui allaient être retenus pour le second tour de la présidentielle, Mirlande H. Manigat et Michel J. Martelly, avaient respectivement pour slogan, «nou tout dako» et «Tet kale».

Notre analyse ne se portera pas sur tous les slogans de manière générale, mais les deux derniers. A savoir celui de Mirlande Manigat et de Michel Martelly. Les slogans en principe doivent marcher avec un courant pour réellement faire "hit" comme le dirait les américains.

Aux États-Unis, avec l'avènement d'Obama, qui allait se constituer en tout un phénomène était conduit par le slogan «yes we can» dont la traduction donne "Oui nous pouvons". Mais nous pouvons a quoi? C'est justement ça la question essentielle. L'Amérique a cette époque et jusqu'à présent fait face a une grande crise économique et sociale. Les sociologues sont unanimes a reconnaître le niveau de dualisme criant qui existe au USA. Le problème social est aujourd'hui au niveau de la République étoilée a son paroxysme. Sur le plan economique, de nombreux chercheurs ont conclu a travers leur recherche que les États-Unis d'Amérique sont maintenant dans une phase de déclin. Qu'ils s'agisse du grand historien Paul Kennedy, de Francis Fokuyama, de Samuel Huntington, du professeur Immanuel Wallerstein, ou du grand journaliste Ignacio Ramonet, Ils le reconnaissent tous. D'ailleurs, les USA viennent tout juste d'être relevés a une crise financière qui secoue toute la société. Même quand il s'agit d'une hyper-puissance pour parler a la manière de Hubert Védrine, il est aussi question du pays le plus endetté de la planète. C'est donc en rapport a toutes ces difficultés, ces différentes crises que Obama a utilisé le slogan «yes we can». A cette époque, ce slogan était comme une énergie, pour redonner confiance au peuple américain. Le "yes we can" était venu a temps. Tout comme pour «la rupture» lorsque Sarkozy était candidat a la présidence en France.

Avec ces slogans que nous assistons dans cette dynamique electorale, il est important aussi de les questionner, pour les comprendre, pour tirer l'essentiel de leur essence et déceler en quoi ils ont une certaine utilité sociale.


Nou tout dako

«Nou tout dako» est un slogan apparemment intéressant qui trouve sa place surtout dans les milieux où sont massés les fans de Mirlande H. Manigat. En plus de ce slogan principal, depuis l'amplification des alliances qui s'effectuent dans ce second tour, nous assistons aussi a d'autres slogans comme "ban m manman m", "zo grann" etc. En plus du fait que c'est répéter par plein de monde: laisse-t-il présager un certain espoir a la nation ayitienne? Envisage-t-il de résoudre un problème quelconque? Peut-etre oui car, quel Ayitien authentique, sérieux et honnête dans le vrai sens de ces termes n'accepterait pas ou n'est pas d'accord au developpement national, a l'éducation, au travail etc. Ce qui sous-entend qu'il existe une lueur de positivité dans slogan. Mais aussi, il faut le dire : ça sonne bien...


Tèt kale

Lorsque l'on regarde la photo de Martelly, il a justement le crâne rasé, mais est-ce ça le message que renferme le slogan "tèt kale"? Pas vraiment. Tèt kale n'est pas un slogan nouvo d'ailleurs. Il est synonyme par exemple de "rèd chèch", "wè pa wè", vle kou pa vle" etc. Ce qui aurait un sens comme celui-ci : voter Martelly peu importe ce que l'on pense ou dit de vous, advienne que pourra. Voter Martelly dans toutes les circonstances...

Aussi, il importe de voir d'autres facettes de ce slogan qui font surtout sa force car "Tèt kale" fait aussi référence au pénis, dont la tête pour les adultes et les jeunes garçons sont le plus souvent non couverts. C'est surtout en ce sens que les jeunes l'utilisent et que l'a utilisé aussi en quelque sorte Martelly.

On aurait dit : mais, ça n'a pas de sens! Au contraire, cette forme d'utilisation puise son essence dans le fait que les jeunes pour la plupart au moment où nous parlons sont des "bradjin" des "thug"...

Pour ces jeunes qui aiment bien Martelly, pour son passé dans les bals, les concerts que dans le temps il présentait, le slogan tèt kale est le leur et l'assument. Toutefois, contrairement a Mirlande Manigat, le slogan de Martelly n'a pas de sens réellement social. D'où l'on pourrait sentir un certain changement, un message de soulagement ou autre. Mais un simple slogan lancé en l'air et qui charme plus d'un parce vivant dans une société avec une forte majorité de jeune déroutée.


Guerre des slogans et les symboles des deux candidats

En plus des slogans qui sont d'importance, il faut tout aussi voir le symbole des partis que représente les candidats qui sont également a considérer. Si pour Martelly il est question d'un boeuf (Pepons Peyizan), le symbole de de Mirlande est une maisonnette (RDNP). Depuis pas mal de temps, les fans des deux camps rentrent dans une guerre de slogan où l'on se sert des symboles des deux pour se ridiculiser l'un l'autre. Prenons deux exemples en vogue :

1- Let manman pi bon ke let bef (pro-Mirlande)
2- Bef la twalet nan kay la (Pro-Martelly)

Des jeunes prennent plaisir par exemple a dire "Menm Mirlande renmen Tibef". Encore, on peut entendre "tout medam yo renmen tibef". Tout naturellement, les slogans de Martelly provoquent plus d'ambiances que ceux de Mirlande, plutôt réservés.

Mais, il faut reconnaître que c'est plutôt drôle. La politique a toujours été pendant longtemps quelque chose de bien, de réservé, pratiqué par des gens affichant une certaine moralité. Ce que nous sommes en train d'assister a Martelly qui dit dans ces meeting "yo panse yo tap ka retire m nan kous la. Ebyen yo kaka". Pendant qu'il y a une foule qui l'applaudit chaudement. Tout ceci est donc la preuve que la société ayitienne est descendue quelque part, a niveau dirait-on très bas de notre moralité sociale.


Pour en finir...

Je suis sûr que cet article n'est pas développé comme il devrait l'être. L'important, je dois le dire n'était pas de faire un travail académique, qui tiendrait compte de toutes les facettes de la question. Mais tout simplement de faire ressortir l'importance des slogans,de les analyser brièvement, vu la carence de production intellectuelle dont nous faisons le constat.

La politique c'est une science. Très souvent ici, les gens contactent leurs amis pour être responsable de leur campagne, pendant que ceux-ci le plus souvent n'ont aucune compétence réelle en la matière. Un slogan peut être a la base de la victoire d'un candidat. Très souvent, c'est le cas. Cette montée de Martelly est le résultat de la concordance de son slogan a la réalité sociale. Plutôt bizarre mais c'est la réalité. Mais les vrais homme et femme politique, doivent-ils accepter la réalité même quand moribonde et honteuse, jusqu'à s'y identifier, ou doivent-ils de préférence la changer? Réfléchissez!



Roudy Stanley PENN, de la Jeunesse Montante
www.pennayiti.over-blog.com
pennros@gmail.com
Tel: 509 3737.1303
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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 03:53
par Penn Roudy Stanley, vendredi 18 mars 2011, 16:25
En vue de prêter main forte à la candidate à la présidence Mirlande H. Manigat, la JEUNESSE MONTANTE a organisé un "Levée de fond". Cette activité réalise le mercredi 16 mars au local de l'INAGHEI durant toute la journée fut une parfaite réussite. Participation massive de gens, qui avoisine un chiffre allant entre quatre cent et cinq cent personnes. Les participants furent de toutes les couches : professeurs, responsables d'organisation, professionnels, étudiants etc.

Le montant ramassé est de 120 771 gourdes. La décompte fut effectuée en présence de trois membres du RDNP. La somme quant à elle fut remise à la cheffe de cabinet de Mme Manigat, Wilmine A. Saint Pierre le jeudi 17 mars à 3 heures de l'après midi.

Parlant d'argent, une somme de 120 771 gourdes n'est pas vraiment grand-chose, mais constitue un grand geste dans la mesure où, pour une fois, un levée de fond s'organise pour soutenir un candidat non pas à l'etranger, mais dans le pays. Cet exemple est la preuve que l'Ayitien n'est pas un peuple à mentalité de recevoir, mais peu qu'il soit, aime aussi donner, lorsqu'il est question d'une juste et noble cause.


Roudy Stanley PENN, Président
Karl Peterson SAINEANT, Secrétaire Exécutif
JEUNESSE MONTANTE
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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 22:22

LOGO JEUNESSE MONTANTEDepuis le départ de l’ex-président Jean Bertrand Aristide survenu le 29 février 2004, quelque temps après, a pris naissance en Ayiti un Ministère qui n’est pas celui de la sécurité publique, mais qui s’en occupe – bien que ce n’est que moquerie et bêtise – de la sécurité de la population ayitienne. A ajouter aussi cette vocation, tout comme celle de son « patron » international, de maintenir la « paix », et  je crois qu’on dit aussi « stabilisation » en Ayiti.

 

Stabilisation ! Pour ce dernier, ce ministère n’a demandé que six mois. On disait que six mois lui suffisaient pour accomplir sa mission. Or cela fait déjà six ans – ça sonne six mais ce n’est pas la même chose car mois et année se différent grandement. JE ME TROMPE EUT-ETRE. Mais le plus dur dans tout cela, c’est qu’on court encore pour un autre six mois. A mon avis, au lieu de nous stabiliser, ce Ministre et son ministère cherchent de préférence à se stabiliser, sous prétexte de maintenir la paix dans un pays qui n’a pas de guerre – oh que c’est ridicule ! De toutes les façons, monsieur le ministre vous avez tout à fait raison de vous comporter ainsi pour un pays avec un si beau soleil et de si belles plages. Je vous en prie monsieur, faites-nous payer notre hospitalité.

 

A la tête de ce ministère, il y a un certain monsieur TAH. Une signature que je ne retrouve dans aucun dictionnaire de patronyme ayitien. Sans aucun doute, ce Ministre n’est pas de nationalité ayitienne. C’est vrai qu’il est Ministre ayitien, qu’il emploi pas mal de compatriotes, qu’il habite le pays etc. Mais j’ai vraiment du mal à croire qu’il serait réellement de nationalité haïtienne. Sans aucun doute, il aime et adore même le pays –d’ailleurs il y a de l’intérêt. Mais il est tout sauf ayitien.

 

Le portefeuille de monsieur TAH, pour les  six ans déjà écoulés, s’élève à un cout total d’environ 4.4 milliards de dollars. Son budget annuel est presqu’égal à celui de l’Etat en général, au point que son financement vient directement  de cette communauté qu’on appelle internationale. En passant, c’est un Ministre qui a du contact vous savez ! Il a vraiment la confiance de l’international.

 

A force de le trouver bizarre, personnellement, je me suis dit qu’il faut que je comprenne ce monsieur TAH qui, tantôt s’habille en tenue militaire, tantôt costumé, cravaté, mais toujours avec ses traits caucasiques. Ce monsieur, franchement, je n’en doute pas, ne fait pas du tout haïtien. Pourtant son pouvoir dans le pays, dirait-on, semble être sans limite. Il intervient en tout, finance toute sorte d’activités et emploi beaucoup de jeunes. Il initie un vrai programme de sinécure qui nous fait entant que nation plus de mal que de bien. Si les autres Ministères vous payent en gourdes, celui que dirige monsieur TAH, n’a payé et ne paye si je ne me trompe jusqu’à présent qu’en dollars (US).

 

Etant donné que, les Ministres ont toujours des sécurités, c’est normal que monsieur TAH ait ses sécurités. Mais pas 5.000 voyons ! Il se paye presque de toutes les nations pour se sécuriser, militaires et policiers etc. Il se prend vraiment pour un grand don celui-là. Ses dépenses sont vraiment exorbitantes et personne ne voit à quoi est-ce qu’elles servent réellement. Ce monsieur s’impose tellement dans l‘espace politique haïtien que tout le monde ignore son prénom. Outre son nom de famille, à savoir TAH, connu de tous, on s’accoutume à l’appeler MINIS TAH. Minis devient alors son prénom.

 

Personnellement, suivant les constats que personnellement j’ai pu faire, c’est que ces derniers temps, on use beaucoup de haines pour Minis TAH dans ce pays. Le peuple en a bien de l’intérêt car après le vol arrogant des cabris des paysans, ce qu’on assiste maintenant c’est la  propagation d’une nouvelle maladie appelée choléra, kote depi w kole ou pran. Mais aussi, on ne peut oublier la quantité de viols orchestrée par ces mêmes voyous de soldats qui, me semble-t-il, n’ont aucun caractère, aucune pudeur.

 

Personnellement, je conseille à Minis TAH  de foutre le camp avant que les choses se dégénèrent. Il n’y a pas de plus glissée que la terre de Ayiti. Ce peuple est assez expérimenté et mature pour lui préparer, sans qu’il ne sache quoi que ce soit, un vrai coup. Un qui soit dur. C’était ce même peuple qui s’était fait macoute qui avait renversé un beau matin le régime duvaliériste. Alors ce serait une grave erreur de leur part de croire qu’à cause de leur sinécure, et leur financement à de nombreux programmes au niveau national, qui empêcherait à la population – cette population - de se soulever. Si seulement c’était vrai… 

 

 

 

Roudy  Stanley PENN

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24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 02:17
Ce dimanche 31 janvier 2011, la Secrétaire d'Etat des États-Unis d'Amérique, madame Hillary Clinton fera une visite en Haiti. Une visite qui déjà occupe pas mal de colonnes dans les journaux locaux, parce que bien sur, il s'agit d'une personnalité importante de la politique américaine, qui, de 1993 à 2001 fut première dame, et de 2001 a 2009 senatrice de l'Etat de New York. Madame Clinton est d'une expérience politique qui ne date pas d'aujourd'hui. Elle est mûrie dans le système politique des États-Unis d'Amérique. Elle s'y connais en la matière. D'ailleurs, la fonction de Secrétaire d'Etat aux États-Unis est d'une importance capitale. Les États-Unis disposent autant de richesse pour ne pas dire beaucoup plus de richesses a l'extérieur qu'a l'intérieur. L'avenir des États-Unis dépend de sa politique extérieure. Alors c'est sur et certain que Madame Clinton représente quelqu'un d'important dans le gouvernement d'Obama.

Pourquoi cette visite?

Rapporte par le journaliste Robenson Geffrard, dans un article paru dans le dernier numéro de ce week-end du quotidien Le nouvelliste, il rapporte que cette visite s'effectue, d'après l'ambassadeur états-uniens Kenneth Merten, dans le but dans un premier temps de rencontrer les trois candidats Jude Célestin, Mirlande Manigat et Michel Martelly, ensuite pour voir et discuter avec le Président René Préval. Mais le diplomate, je ne sais pas pour quelle raison, si c'était dans le but de faire plaisir aux médias présents ou pour faire de la poésie politique, il a fait savoir aussi que la visite de madame Clinton s'inscrit aussi dans le cadre de son attachement a Ayiti. Depuis quand? Pour quoi? L'ambassadeur a peut etre oublié ceci : Madame Clinton est une personnalité politique. Une telle visite, surtout a un moment pareille où Ayiti traverse une crise électorale aussi aiguë qui semble etre sans issue, n'est pas du tout innocente. Surtout si on tient compte de la contribution des États-Unis dans le budget de l'Etat ayitien.

Madame Clinton ne rentre jamais comme ça en Ayiti. Elle y est toujours venue pour des raisons politiques. Ces genres de visites ne peuvent sous aucun prétexte etre pris a la légère. La dernière fois qu'elle s'est rendu en Ayiti, c'était le jeudi 6 avril 2009, après avoir annoncé une aide de 57 millions de dollars a Ayiti. Se toujou yon fason pou fe n konnen ke lajan sa yo, yo pa jwenn yo ate.

Il n'est un secret pour personne que nous sommes dans un pays dont la dépendance vis-a-vis de l'international devient inquiétante. Pour un budget approximativement de 88 Milliards de Gourdes (2010-2011), l’ensemble des recettes de l’Etat ne fait 30 Milliards de Gourdes. Après ça, tout le reste nous vient de l'international. Un international dont l’apport passe d’une année à l’autre de 61 à 66% (58 milliards de gourdes) du budget national, soit prés des 2/3 de nos dépenses publiques! Pensez-y!

Les États-Unis a eux seuls fournissent 40% des Dons destinés aux Programmes et Projets apporté par l’International, qui s'evaluent a plus de 30 Milliards de Gourdes. Ces mêmes États-Unis d'Amérique financent a 14 millions, les élections du 28 novembre dernier, dont le coût total s'estime a quelques 30 millions de dollars.

Tout comme le peuple, et même plus des fois, les États-Unis contribuent a l'économie nationale. Nombreux sont ceux en Ayiti qui ne payent pas de taxes et dont la chose publique ne les intéresse guère. Selon nou menm, ameriken yo pa konn sa pou yo fe ak kob? Nou bliye si youn nan pawol ki pi enpotan pou ameriken se " the time is monney".

Si nous suivons bien, d'après la Constitution de 1987, selon l'article 136 il est dit que "le Président de la République, chef de l'Etat, vielle au respect et a l'exécution de la Constitution et a la stabilité des institutions. Il assure le fonctionnement régulier des Pouvoirs publics ainsi que de la continuité de l'Etat". Or nous sommes en train d'assister a l'instabilité totale au niveau du fonctionnement des institutions étatiques: pas de Président pour la cour de Cassation, vide parlementaire, Un Conseil électoral qui devrait etre PERMANENT depuis 1987, est jusqu'à présent PROVISOIRE et qui plus est, en plus d'etre contesté par la classe politique, ne peut pas non plus réaliser des bonnes élections, en fonction des "connivences" de celui-ci avec l'exécutif qui veut quant a lui a tout prix garder le pouvoir. En ce sens, la Secrétaire d'Etat rentre pour mettre de l'ordre. Ne savons nous pas que "lajan se san". Comme nous l'avons démontré ci-dessus les États-Unis ont beau contribué, collaboré, ou devrais-je dire de préférence, INVESTI dans le budget national pour laisser les politicailleurs conflits, ces grands mangeurs se remplir les poches comme si c'était de l'argent qu'ils n'en veulent pas. Mais pas du tout!
Suivons pour voir...


Roudy Stanley Penn, le 30 jan 2011
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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 16:28
Après avoir constitué un club de douze sur le total des dix-neuf candidats de la présidentielle pour crier frauduleuses, inacceptables les élections du 28 novembre dernier en fonction de la main mise du pouvoir en place sur l'appareil électoral et les activités de "gwo ponyèt" de la Plateforme INITE le jour même du scrutin, deux d'entre-eux ont crié le lendemain que le processus peut continuer. L'un l'a fait officiellement en prononçant une conférence de Presse (Michel Martelly) et l'autre toujours dans un cadre de rumeur, a savoir Mirlande Manigat. Cette dernière, même quand rien n'est toujours pas confirmé, laisse  l'opinion publique un peu confuse car, n'a jusqu'à présent,  rien rectifier officiellement.


Quelques explications de Michel et de Mirlande

Récemment, une note est sortie par le camp du candidat à la présidence Joseph Michel Martelly pour expliquer ce coup de guidon. De quoi est-il question? En voilà un extrait de la note de Michel : "... il est important de souligner et ceci est capital, qu' au cours de la réunion, il est clairement demandé aux participants ce qui suit : Que fairons-nous si le CEP n'annule pas les élections? Tous unanimement répondent : nous ne nous retirerons pas, nous resterons dans la course électorale pour barrer la route à l'INITE. Alors, pourquoi tout ce tolé autour de la déclaration du lendemain de Michel Martelly qui, clairement, rapporte les faits tels qu'ils se sont déroulés, constate que le CEP n'a pas annuler les élections et poursuit le processus, que la Communauté Internationale semble penser la même chose et il demande fermement de respecter le vote populaire..."

Quant à Mirlande Manigat, nous n'avons pas vraiment d'explications officielles. Mais quelqu'un de l'équipe de sa campagne, monsieur Benissoit Détournel, a fait la déclaration suivante pour répondre aux inquiétudes de ces amis de facebook : " Nous devons rester grouper et serrer autour de Mirlande Manigat. Martelly a menti, il a manipulé le peuple en vue de faire un coup d'Etat électoral comme Préval en 2006. Malgré les manœuvres honteuses indignes pour notre pays et notre peuple, sommes restés constants, calmes, déterminés et résolus. Le combat continu pour faire échouer l'alliance entre Marthely, Préval, INITE Celestin. Ils ont cherché à faire obstacle à des élections libres, honnêtes, transparentes et démocratiques au pays. Ils ont cherché à nous prendre dans un piège. Martelly a passé un accord tacite avec Preval et ses acolytes. L’accord consiste: si Martelly le coup d’Etat électoral fonctionne il va nommer Célestin comme Premier Ministre. C'est ce qu'ils nomment cohabitation. Qu'est-ce que cela signifie? Cela signifie que Préval, Marthely, Lambert, Anacasis, Célestin et leurs acolytes dévoués vont coucher dans le même lit du pouvoir. Marthely est un homme bien, il n'avait pas besoin de se compromettre avec ces hommes-là pour exister, c'est triste et pathétique pour le pays et pour le peuple Haïti En agissant ainsi, Marthely se comporte en aventurier, en corsaire de la politique en pirate, en un homme sans foi ni loi, sans principe, sans morale et sans éthique. Il est comme Préval, Célestin et ses acolytes. Il faut se mobiliser, se serrer, se regrouper autour de Mirlande Manigat, du RDNP et nos amis politiques contre ces aventuriers «négatifs".

Nous n'avons l'autorité de qualifier si les déclarations de monsieur Detournel sont fondées ou pas, s'il a des preuves ou pas. Mais l'important c'est qu'il fallait faire une déclaration face à cette volte-face de Mme Manigat qui inquiète énormément ses supporters.

Pour d'autres personnes, marcher dans la logique du CEP est une erreur grave. Parce qu'il s'agit d'un piège du pouvoir en place. Stanley Lucas quant à lui parle de coup d'etat électoral. Ce dernier a déjà publié "HAITI: PHASE I et II DU COUP D'ETAT ELECTORAL". Dans cette série de textes l'auteur essaie de mettre soutient une main mise du pouvoir sur les élections par l'intimidation de la population pour remplir les urnes.


Des éventuels pièges...

Présentement, les résultats partiels sont en faveur de deux candidats: Michel Martelly 39% des voix, suivi de Mirlande Manigat avec 31%, alors que Jude Célestin en aurait récolté 12%. Mais imaginons un instant une remontée de Jude dans les décomptes, propulsant celui-ci à un deuxième tour ou le faisant passer tout bonnement en premier tour. Que diraient-ils à nouveau? Vont-ils encore une fois réclamer l'annulation. D'ailleurs nous venons tout récemment d'entendre le président de la plateforme INITE monsieur Joseph Lambert sur les ondes de Vision 2000 disant qu'il détient des procès verbaux prouvant justifiant la victoire de INITE. Qu'on réfléchisse. Parce qu'a ce moment-la "pep la pap okipe pesonn" et INITE prendra légalement, bien que tachera de fraudes, les électrons.


Roudy Stanley PENN
Plateforme de la Jeunesse Montante
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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 16:24
Qui aurait cru que cette masse rendue esclave de sa faim, qu'on traite de canaille, qu'on a toujours utilisé, que l'on fait voter pour un plat de riz, aurait donné cette sacrée leçon à la plate-forme INITE?

Cette journée du 28 novembre s'inscrit déjà dans les grandes dates de l'histoire électorale du peuple ayitien. Qui peut se dire de n'avoir pas été inquiet, à force qu'il y avait de l'investissement dans la campagne électorale de INITE, surtout lorsqu'on lit dans ces sondages bidons, que Célestin est en 2ieme position? Qui aurait cru que le peuple, aussi calmement, sans casse-tête, allait humilier à ce point là le pouvoir en place? Personne. Nous étions nombreux à être inquiet.

Il y a lieu ici d'en déceler une bonne leçon politique. Le peuple n'a pas la mémoire courte on dirait. Il n'est peut-etre pas ce dont pour qui on le prenait, ou qu'on a l'habitude de le prendre.

Je me rappelle avoir toujours dit que les intellectuels représentent les lunettes d'un peuple. Tout comme on ne porte pas de verres parce qu'on est aveugle, mais tout simplement pour y voir plus clair ou mieux; un peuple non plus ne contient pas d'intellectuels parce qu'il est aveugle (pensant qu'on peut le mener n'importe où, sous prétexte de grands discours ou de centaines de plômes), mais tout et très simplement parce qu'il désire voir plus clair. Il veut qu'on lui trace le chemin pour aller là où il a déjà identifié.

Tout comme n'importe quelle personne voyant que ses verres ne lui vont plus, les change tout simplement; le peuple aussi renonce des fois à ses intellectuels lorsque ceux-ci sont bornés et hébétés, pour s'y auto-générer de nouveaux, répondant aux exigences de l'heure, harmonieusement à l'essence nationale.

Quel aurait été le destin de ce peuple s'il ne ferait volte-face à ces hommes et femmes, ces lettrés, ces grands professeurs, ces grands écrivains qui se vendent et vendent leur âme pour de l'argent? Heureusement que le peuple n'est pas aveugle, aussi aveuglé pour se laisser guider par ces hommes-marchandises et gadjettes qui se vendent aux enchères. Oui heureusement car avec ces soi-disant intellectuels, qui au lieu de faire vivre de leur parole, vivent plutôt de leur parole, en utilisant leur connaissance, leur savoir, leur capacité de réflexion et d'analyse pour justifier n'importe quelle sottise et bêtise. Quelle honte!

Le peuple ayitien vient de prouver au monde entier qu'il sait ce qu'il veut. Ce qui signifie implicitement qu'il sait aussi ce dont il n'en veut pas. Tout ce qui lui manque maintenant, ce sont les ingénieurs et architectes, pour lui tracer le plan, qu'il aura lui-même à exécuter pour lever le défi de l'honneur, de la dignité et du developpement socio-économique national.


Pèp la grangou men li pa ti grangou

Après qu'on ait sciemment tout manigancé pour péter les reins de l'agriculture nationale, afin de se servir de notre insuffisance alimentaire pour contrôler l'espace politique par une mascarade de démocratie, le peuple dit : nou grangou men nou pa ti grangou. Pendant longtemps, on pensait que des élections ne pouvaient être gagnées en Ayiti qu'à la veille en donnant de la nourriture et du clairin aux électeurs potentiels, pour qu'après ils puissent couper arracher dans les caisses publiques comme leurs biens privés. Cette fois, le peuple à manger "ventre déboutonné et a dit au pouvoir en place et à tous ceux qui ont fait la même chose "w a yan! ou chire!"

Une jeunesse qui en a marre!

Les jeunes étaient nombreux le jour du scrutins à gagner les rues pour crier " ah bas Préval, mare Préval". Les slogans débordaient. Or le candidat à la présidence n'était pas Mr Préval mais bien Jude Célestin. Pourtant c'est lui qui a tout sur le dos, c'est bien lui qu'on accule. C'est la preuve que les jeunes en ont marre en cette politique de "woulem de bo" menée par le Président Préval depuis tantôt cinq ans dans le pays. Tout ce que monsieur Préval a fait durant son mandat se résume dans des promesses. Pas d'emplois. Pas de production nationale. Pas d'encadrements. Rien de sérieux que d'avoir chuté son ami le premier Ministre Jacques Edouard Alexis, que de nous foutre en plein visage le JO 3... Tout un ensemble de preuves qui nous prouvent que Mr Préval n'a pas nourri de folie d'être grand, de marquer positivement l'histoire, mais tout simplement d'etre Président. Quant à être président, il l'a fait deux fois, en rentrant triomphalement, mais en sortant toujours avec la tête baissée.


Roudy Stanley PENN
Le 30 Novembre 2010
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