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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 16:20
Le temps n'est plus à la plaisanterie. Il faut décider. Nous sommes à deux jours des élections législatives et présidentielles. Nombreux dans la course sont les candidat-es, mais peu en ont un plan, un rêve sérieux et faisable pour l'amélioration des conditions des masses ayitiennes.

Voter c'est un devoir civique, comme on nous le fait blablabla, mais retenons une chose : de ce vote peut découler beaucoup de chose. A partir d'un vote un grand changement peut s'opérer. Mais pourquoi vote-on? A quelle fin? A quelle intention? En 1948 par exemple, le vote d'Ayiti à l'ONU à travers la délégation ayitienne qui était à cette époque sous la direction de l'éminent ambassadeur Joseph Dorceus Charles, était important et décisif. Ayiti avait le choix de permettre à l'Israël de devenir un Etat ou pas. Et on avait voté bien sûre pour la libération de l'Israël tout comme on a fait pour la Libye, qui présentement est une grande puissance pétrolière et de nombreux autres États afrikains.

Quand on vote, c'est un futur qu'on dessine. Chacun avec son pinceau à la main, fait une merveille ou sali la toile. Que comptez-vous faire? salir la toile en votant pour n'importe qui, un blablableur, un plaisanteur... ou dessiner une petite croix - oui... petite je le sais- mais de laquelle dépend l'avenir de la nation, l'avenir de notre avenir de peuple.

On vote pour le mensonge si on vote pour le menteur. Celui qui a menti ou qu'on a utilisé pour mentir est, peu importe ce qu'on dit, un menteur. Peu importe! Qu'attendre d'ailleurs de ces gens qui s'étaient pliés, jusqu'à la plus basse dimension d'eux-mêmes, pour servir un pouvoir qui a toujours répondu par le mépris aux cris du peuple? Qu'attendre d'eux sinon ce même mépris, cette même humiliation, cette même insulte...

On peut voter aussi pour le retour d'un homme. Mais soyons sérieux, dans aucun pays du monde avec des gens qui se respectent et qu'on respecte, un programme politique ne peux s'accentuer ou se baser uniquement sur le retour d'un individu. Ce retour nous apportera-t-il de l'industrie, nous donnera-t-il de l'emploi, construira-t-il des routes et des ponts? Ce retour, mécanisera-t-il notre agriculture? Augmentera-t-il la production nationale? Soyons plus ou moins sérieux mes ami-es, qu'on ne se moque pas du peuple. Admettez-le! Sans prétendre que cela n'a pas d'importance, mais reconnaissons que le retour de Jean Claude Duvalier, d'Aristide et autres ne peut occuper toute cette place dans la politique d'un pays; surtout un pays comme le nôtre, qui vient de subir un séisme aussi dévastateur laissant un deuil national incommensurable. Admettons-le, cela ne peut servir de programme. Que nos politiques cessent de se servir du peuple, profitant de l'ignorance de celui-ci pour politicailler. L'heure est à l'honneur. Moun k ap betize met ko yo sou kote.

On peut également pour "ti mamit diri a desann". J'ai été personnellement surpris de répondre mon téléphone et d'entendre le message qui suit :"vote (un tel) pou ti mamit diri a ka desann". C'est dur de descendre tout un peuple à ce niveau-là. Un niveau de "ti mamit diri", de "ti bwat let", de "ti gode pwa"... Ayisyen ka grangou mezanmi men Ayisyen pa ti grangou.

On peut voter aussi pour un parent, un ami, mais il faut réfléchir. Car le pays est présentement en exigence de developpement. L'heure n'est pas au "zamitay", à la familia. Il faut laisser la place à ceux et celles qui sont capables, qui maîtrisent les causes de nos malheurs, des nos problèmes et qui sont habité-es du désir de les solutionner.

Mais il y a aussi, en dehors de tout cela, une autre possibilité: on peut voter aussi pour prendre la direction du changement, de la rupture à cette politique de magrouille, de raquetteurs, de ti fanmi, ti zanmi... qui tient le pays en otage depuis plusieurs décennies, à celle de l'honneur nationale, de la scolarisation de tous nos enfants, du travail pour le peuple et de la reinvention de l'amour et de l'honneur national. Cela ne peut se faire qu'avec des gens intègres, des gens ayant les mains propres et qui n'ont participé à un quelconque acte de malversation. Le pays en a besoin de ces gens-là; de ces personnalités qui peuvent se vanter et qu'on peut vanter d'être intègres; de ces gens qui ne se laissent pas dominés par l'argent... Maintenant, il importe de savoir QUI. A qui, parmi ces gens-là, de la députation à la magistrature suprême, peut-on faire ce crédit? Ils/elles sont là, sauf que menteurs-ses, bloffeurs-es et voleurs-es ne sont écrits sur leur visage. Sachons que l'histoire est là pour nous permettre de lire le passé honteux, taché de malversations de ces gens qui n'ont pas honte de nous demander aujourd'hui de les voter.

Ann vote moun ki pwop, moun ki serye, ki pat konn volè, ki pat konn sitire volè, ki pat nan tentennad ak volè, ki pat nan volè ak volè.
Pol, Roudy Stanley PENN
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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 16:03
Pour réaliser l'apothéose de 1804, il a fallu que des entrailles de la nation émergente, sortent des hommes et des femmes gravé-e-s de courage pour comprendre que la liberté était trop importante pour gagner les mornes afin de la jouir (le maronnage). Ils ont conclu qu'il fallait extirper de l'espace, ces inhumains qui déshumanisent, pour créer un pays nouveau où la liberté ne serait pas fantôme, comme l'a dénoncé Jean Jacques Dessalines dans la Proclamation de l'indépendance.

Après treize années de lutte, ils ont accouché ce rêve de se rapproprier de leur dignité d'hommes et de femmes en nous légant cet espace qui sera baptisé "terre de liberté". Pendant longtemps, notre vocation sur le plan diplomatique s'est toujours érigée dans le sens de la défense de la liberté des peuples, comme si le/la Ayitien-ne serait associé-e à ce mot noble qu'est "la liberté" comme étant sa vocation.

C'est dans cette optique que nous avons pu permettre par exemple à des nombreux pays de se défaire du joug honteux de l'esclavage. Aussi, la voix de plusieurs de nos représentants ont permis à de nombreux États d'accéder à l'indépendance au point que par reconnaissance, des rues iront, comme en Libye par exemple, jusqu'à porter le nom de Emile Saint-Lot.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, le peuple de la liberté est aujourd'hui sous une liberté surveillée par le perpétuel renouvellement du mandat de la MINUSTAH sous prétexte que Ayiti représente un danger pour la paix et la sécurité internationale.

Danger... Ont-ils réellement pesé ce mot? Parce que les États qui représentent un danger pour la paix et la sécurité internationales ne peuvent aucunement être traités de la sorte. Le proverbe qui dit "dan pouri toujou gen fos sou bannann mi an" semble bien etre vrai. Pendant qu'ils disent que nous représentons un danger, nous n'avons pas de plan d'annexion pour un quelconque Etat de la planète, nous ne produisons pas d'armes nucléaires... Eux pourtant OUI.

Finalement, il faut constater qu'ils sont en train de se moquer de notre gueule. Ils ont établi leur mission pour nous stabiliser et voilà que eux, ils se stabilisent dans le pays. Mais justement ils sont stables. Stabilité economique parce que non seulement ils touchent bien, mais détiennent aussi un budget de financement. Ils sont sentimentalement stables parce qu'ils achètent et violent nos demoiselles. Justement ils se stabilisent et sont stables.

Enfantillage de prétendre que la MINUSTAH a échoué à sa mission, car nous savions et ne sommes jusqu'à présent pas au courant de leur véritable mission. C'est toujours le même petit jeu, où ils nous voilent la compréhension. C'était le même prétexte d'instabilité qu'ont pris les États-Unis pour nous annexer en 1915, pendant que la première direction qu'ils ont pris lorsqu'étant arrivés dans le pays étaient celui de la Banque Centrale pour récupérer nos réserves d'or prétextant les protéger, pendant qu'ils ne nous les remettent toujours pas. Oui toujours pas. Ils savent bien joueur à ce petit jeu. C'est leur domaine. Maintenant il reste à savoir: que sont-ils en train de nous voler à présent?

De même que Charlemagne Péralte a pu comprendre la nécessité de se soulever contre ces militaires étrangers, il est tout aussi nécessaire de comprendre qu'aujourd'hui, le peuple sacré en terme de liberté que nous sommes ne peut se permettre de vivre sous les bottes des étrangers. Déshonneur. A l'instar de Bookman avec les marons et de Péralte avec les cacos, il nous faut quelqu'un qui puisse aujourd'hui comprendre pour cesser de respirer l'odeur puante et nauséabonde de ces bottes étrangères. Personnellement j'en peux plus. C'est insultant et offusquant.

Il nous faut des hommes et des femmes pour comprendre. Sinon, li pa vo lapenn pou n'ap viv sou ti bout tè sa. Où sont les CACOS? Je regarde dans les quatre directions et j'ai l'impression que qu'il n'y en a pas. Le O très probablement a laissé sa place pour que le A se double!!! Dans le cas contraire, ces gens qui violent nos soeurs et nos femmes, qui tuent nos frères, qui cangrenent nos valeurs par leur programme de sinécure, qui nous tuent de choléra etc, seraient déjà contraints de vider les lieux, de foutre le camp.

Que la jeunesse, nous de cette masse majoritaire, se mette debout pour les foutre dehors. Que l'on cesse de nous plaindre. Nous ne pouvons nous permettre de respirer le même air que ces gens-la. Faisons la différence.

Agissons!
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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 15:59
Jeunes d'Ayiti, ouvrez vos yeux! Ne voyez-vous pas que dans toute l'histoire d'Ayiti NOUS avons toujours été, et pas plus que ça, des utilisé-e-s? Utilisé-e-s pour prendre le pouvoir. Utilisé-e-s pour jeter des gouvernements. Utilisé-e-s des fois aussi pour prendre part dans des conflits qui ne nous regardent pas. Mais jamais, même pas une fois, utilisé-e-s pour la concretisatisation du rêve, celui authentique et véritable que tous nous portons au faite de notre ame, d'une Ayiti développée.

Le temps est au ressaisissement,
à l'organisation de notre secteur par la constitution et la construction d'un bloc fort et homogène capable de défendre les intérêts même supérieurs et supra-supérieurs de la jeunesse ayitienne, dont on veut priver d'espoir...

Que l'on se rappelle mes frères et soeurs que sommes tous et toutes de cette jeunesse victime d'exclusion et de discriminations. Nous sommes de cette jeunesse qui ne travaille pas, livrée
à elle-même...

Bay kou bliye pote mak sonje. J'espère au moins que nous n'avons pas trop la mémoire courte, pour oublier hier encore 46, hier encore 86, hier encore 2004. Toujours au devant mais en final toujours à l'arrière.

Notre maturité aujourd'hui, ça j'en suis sur, en est une éprouvée et endurcie. Il s'agirait d'une erreur fatale de continuer une fois de plus à nous laisser considérer comme des émotionnels et émotionnés, de qui on se sert pour tout accomplir par le gaspillage de notre énergie.

Si bèf te konn longè konn li, li pa tap kite timoun mennen l. Mwen bay garanti: si jenès la te konn fos li l tap tchipe tout moun sa yo kap rele tèt yo lidè.

Nous sommes aujourd'hui
à la vieille des élections du 28 novembre prochain. La garantie que je donne c'est que : tenant compte des différents enjeux qu'il y a dans cette course électorale, la majorité des ainé-e-s n'iront pas voter à cause de la peur qu'on sème. Ils ont peur. Peur de mourir. Peur d'etre blessé-e-s etc. Sauf nous les jeunes, toujours et aussi braves, gagneront les rues ce jour-là pour remplir ce devoir sans nous laisser intimider. Pourtant, nous n'avons aucune garantie.

Après avoir rempli ces urnes, la victoire sera a eux, pas nous. Déjà ils s'entendent de qui sera Ministre, Secrétaire d'Etat, Directeur général et autres. De qui feront partie du Cabinet. Mais toujours eux pas nous. Et le prétexte qu'il prendront comme toujours :" vous n'avez pas d'expérience, vous êtes trop jeunes". Or yap soumèt devwa nou remèt yo nan Inivésite kom travay yo pwodui... Lè konsa m ri yo, mwen ri jouk mwen pipi sou mwen.

Toutefois, il faut reconnaître qu'ils ne sont pas tous les mêmes. Dans ce panier pourri de gens aux pensées anti-avenir, anti-jeunesse, il y en a qui se battent constamment à ne pas etre infecté-e-s afin de faire la différence et sauver l'honneur. Mais malheureusement tout cela n'est qu'exception.

Le minimum qu'ils devraient nous offrir, a savoir l'éducation, ce mot ne sort de leur bouche que par conditionnement. Il ne font que le galvauder. Je donne la garantie que nul d'entre-eux n'a vraiment un réel plan d'éducation nationale. Ils répètent tous scolarisation universelle sans dire combien d'écoles ils comptent créer, combien d'élèves chacune prendra et en final combien tout cela coûtera.

Lorsqu'ils parlent de budget national, ils s'appuient presque tous et toutes sur l'international. Mais oublient-ils que c'est le budget national? Aucun d'entre-eux n'a un projet de redressement sérieux de l'économie du pays pour nous sortir du cercle vicieux de l'endettement. Tout est répétition, conditionnement. Si se sa ki yon elit nou chire!

Nous avons aujourd'hui le choix entre des inchoisissables. Les candidats les plus forts, ceux qui ont le plus de moyens, ne laissent nullement présager dans leur démarche une lueur de changement, mais plutôt une extension dans la CONTINUITE.

Qu'est-ce que j'entends par continuité ? Ce mot ne signifie pas pour moi, contrairement à la perception dominante actuelle "l'équipe de Préval". Je ne descends pas aussi bas. C'est une grave erreur de penser que le problème d'Ayiti est Préval. Quel que soit le candidat qui aurait remporté les élections de 2006, donnerait les mêmes résultats que celui-ci. Préval est le produit d'un système dont il a la "prétention" de diriger. Le problème d'Haiti est systemique. C'est un autre système qu'il faut d'abord conceptuellement créer pour affronter celui dominant. Sinon, tout sa nap fè la yo se lave men siye atè.

Nous avons un pays a construire. Ayiti est en exigence de developpement. Moun yo pa wont yal pran prela, manje, tant, nan non nou, epi yo sere yo pou fe kanpay.

Cher-e-s camarades de la jeunesse haïtienne, nous avons du pain sur la planche. Il y a des défis à lever, des engagements à prendre et des renonciations à faire. L'heure est décisive. Si nou pa parèt nap disparèt. On s'engage, mais que l'on s'engage en tout respect et sans esprit d'abonocho, d'homme-marchandise...

Pol, Roudy Stanley PENN
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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 15:57
Li lè li tan pou nou menm jèn nan peyi isit yo sispann ban nou bèl pawol pou fè n dodo. Jounen jodi a, si tout jèn pa vle leve kanpe, se pou sila yo ki kwè ke se yon obligasyon pou n fè yo sispann itize nou kouwè yap itilize chemiz pou met sou po do yo, soulye yap met nan pye yo elatriye.

Poukisa nan peyi isit sa bouch pale se pa sa men pral akonpli. Sak rele amoni an pa genyen l ditou ant pawol e aksyon moun kap dirije nou yo. Sa nap fè menm: n'ap toujou kite vèbomàn yo woule n de bo?

Nan dokiman yo rele DSNCRP, sa ki siyen pa Minis Alexis a, yo di a klè jan bagay la ye: "l'une des categories les plus touchées par la crise multimentionnelle actuelle est la jeunesse dont le poids demographique depasse les 50% de la population globale". Sa vle di yo konnen a klè ke se nou ki pi sibi nan sosyete a. Yo konnen yo dwe nou lekol (Atik 32-1, 32-3... Konstitisyon an) poutan, non sèelman yo pa mete, yon seri de moun ap fè lekol e monte pri yo lè yo vle, jan yo vle. E sak pi di a, pandan yap di yap goumen pou peyi a devlope, yo konnen a klè sa pa ka fèt san ledikasyon, sa yo pa janm ankouraje. Se petèt plan yo pou nou toujou tcheke yo, pou n toujou ap mande, pou yo ka met kod nan kou nou, yon fason pou mennen n jan jan yo vle, pou al kote yo vle.

Nan menm dokiman DSNCRP a, mesye yo di :"Nos jeunes n'ont ni le temps, ni les moyens de vivre leur jeunesse" e yo kontinye pou di "en témoigne les 17% de moins de 30 ans qui jouent le rôle de chef de famille. Ils exercent toutes sortes d'activités (nettoyage d'automobile, petit commerce, prostitution, vol etc.) leur permettant de ramener quelque chose a la maison en fin de journée ou de soirée." Donk, yo di a klè sa nou fè kom aktivite, menm lè yo pa di tout paske se sitou dokiman yap monte pou mande lajan, men an reyalite, majotitèman se sa nou fè. Men kisa ki fè se sa nou fè? Anpil fwa yo di jenès la dejwe, men kisa yo te fè pou l te pran yon bon direksyon. Yon sosyete ki bati sou eksklizyon, kote depi lontan yon ti ponyen ap peze-souse, fè de richès peyi a byen pèsonel yo. Anpil nan moun sa yo pote diskou kote yo pa vle louvri ekonomi peyi a, pou moun ki konn brase lajan ka vin brase e pou moun tou ki gen lajan vin brase lajan. Ideyoloji sa, li la pou pemèt ke se sèl moun ki te rich kap toujou rich.

Rezoud poblèm peyi d'Ayiti, jounen jodi a rezime ak yon sèl bagay "bay pil moun sa yo ki gen reskonsablite travay". Lari a sal konsa se paske moun yo pap travay. Anpil nan poblèm nou, sa n pran pou gwo poblèm yo, nap rezoud yo sèlman nan bay yon kantite moun travay. E lè nou pap pale de CARD FOR WORK - o mwen bliye se CASH - kote parese ap leve ti grenn woch, pase moun nan tenten, fè peyi a pèdi tan, men nap pale de enèji kap deplwaye nan optik pou pwodwi yon bagay ki ka kreye richès.

Jounen jodi a, tout peyi ki te dèye nou pran devan nou. Dominiken pa kanmarad nou jounen anko. Egzanp klè, Boyer te al fèmen lekol lakay yo, avan yè la Leta nan peyi n sot fè gwo seremoni pou prezidan Fernandez ki siyen pou fè Ayiti kado yon inivèsite. Jounen jodi a anko, yon pakèt moun emèje kom kandida pou pos prezidan, sou pretèks yo ka rezoud poblèm peyi a. Kisa yo fè déjà? Anverite e tonnèkrazem yo pat janm fè anyen! Yo tout vle pou se lè yo prezidan yo fè. Alakoze papa!

Nou vyeyi tou jèn afos tan nou gaspiye. Figi nou plise pandan nou poko menm gen 30 lane. Nan anpil peyi sou latè, kriz yap rankontre seke tout ti jèn yo gentan dwe yon bann lajan nan Labank, kob pou yo achte machin ak lot bagay pou yo satisfè bezwen tèsyè ak sipèfisyèl. Pandan tan sa, nou menm jèn ann Ayiti nap mouri grangou.

Fok nou mete yon tèm ak sa. Fok nou klè ke moun sa yo pap ka regle anyen pou nou. Si nou vle yon chanjman se nou ki pou operel. Si se pa sa, se gade nap gade aprè n fin rate jenès nou, nou pèdi vyeyès nou. Pou n pa pèdi nan batay sa a, se pou tout jèn fanm ak jèn gason makonnen, pou konstitiye yo gwo tanpèt, yon gwo siklon, yon lavalas, ke anyen pap ka kontoune. Se lè sa a nap wè si sa gwoup jèn te reve e komanse Boukina-Faso a, nap kapab rive materyalizel pa bo isit.


Pol, Roudy Stanley PENN
Prezidan Jeunesse Montante Haiti
Maten 7 novanm 2010
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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 15:47
La nature nous mesure a l'aune des catastrophes. Sous nos pieds, la terre a tremblé le 12 janvier dernier. Quelques mois plus tard le vent a fait une démonstration de force. Pas trop longtemps, environ quelques semaines de cela, le choléra a fait, et continue a augmenter ses victimes. Et aujourd'hui, Tomas qu'on croyait etre le père d'Ayiti, dont on porte la signature nous rend semble-t-il une visite de mécontentement. Une visite qui a déjà causé six morts, qui inonde certaines zones...

Jeunes de mon pays, la nature nous parle. Ces catastrophes sont une possibilité pour nous, en tant que peuple, de nous ressaisir, de nous prendre en charge pour lever le défi du developpement. Mais c'est bien malheureux que le dynamisme qui se déploie ne vient pas de nous mais de la communauté internationale, parce que, semble-t-il, celle-ci semble avoir plus d'intérêts a soutenir le pays, qu'a l'Etat qui a une devoir de responsabilité.

Un peuple qui ne peut montrer sa force dans les moments difficiles est un peuple paresseux sur qui l'humanité ne peut nullement compter. A presqu'un an du séisme, nous avons encore nos rues bourrées de décombres, pendant que les voies routières bien avant le séisme était déjà exiguës, impraticables. Maintenant c'est le pire, même une motocyclette a de très grandes difficultés a échapper a un blocus. Nous sommes tous la a regarder, a réclamer de l'aide pendant que nous avons nos deux pieds et mains. Nous sommes victimes d'un parasitisme enragé!

Ayiti changera dans la mesure où nous autres Ayitiens nous changeons de mentalité, de façon de penser. La mentalité haïtienne d'aujourd'hui est dégoûtante. C'est la honte. Notre présent est nettement en contradiction au passé glorieux que nous a laissé nos ancêtres. Aujourd'hui tout est honteux. C'est la honte totale et absolue. L'irresponsabilité des élites nous a amené aujourd'hui a gérer une économie de misère dans un pays reconnu riche. Nous avons complètement dépassé le seuil de la pauvreté si celle-ci existe réellement, pour atteindre celui de la misère. Il faut une génération, un nouvelle classe d'hommes et de femmes dotée ou animée d'une toute nouvelle idéologie, celle de comprendre qu'Ayiti est en exigence de developpement.

Pol, Roudy Stanley PENN
President Jeunesse Montante Haiti
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15 octobre 2010 5 15 /10 /octobre /2010 17:42

Aujourd’hui c’est le 15 octobre. Cela ne peut rien vouloir dire pour plus d’uns, surtout ceux qui ont la mémoire courte, mais je vous le jure c’est important. Parce que cette date, tout comme celle du 17 octobre, marque l’assassinat d’un grand homme qui a su, à l’instar du baobab de la liberté Jean Jacques Dessalines, se tenir en face du système d’oppression occidentale qui ne manquait pas depuis des siècles durant, à dé-développer et à sous-développé les peuples qui les ressemblaient pas, en s’accaparant de leur richesse. Cet homme mes chers-es amis-es s’appelle Thomas Sankara.

Comment je l’ai connu, pour quelqu’un qui n’a pas visité l’Afrik? Une fois un Afrikain appelé Nana était rentré en Ayiti après le séisme du 12 janvier dernier, juste avant son départ m’a regardé et m’a dit : « qu’est-ce que tu sais de Thomas Sankara ? Etant donné que nous sommes (Ayitiens) d’une éducation très verbomane, je n’ai pas osé lui dire que je ne savais rien. Alors, j’ai verbiagé. Mais il a compris que je ne savais rien de Sankara dans la réalité et m’a dit « tu sais quoi, tu ressembles beaucoup à Thomas Sankara. Il serait intéressant que tu cherches un peu à le connaitre assez intéressant de l’Afrik ». Je n’ai pas misé. Le même jour, j’ai dégusté « Sankara le rebelle » paru dans les éditions Jeunes Afrique. Ensuite, je me suis mis à manger comme un fou plein d’autres titres ayant rapport à Sankara, qui m’ont permis, dans un temps record, de découvrir cet homme qui n’a pas eu un Dubroca pour le ternir.

Mes lectures et mes questionnements autour de Sankara m’ont permis de découvrir trois choses :

·         La jeunesse et l’esprit de jeunesse  sont l’avenir de ce monde

Nous disons ceci parce que dans la réalité, la révolution burkinabè fut l’œuvre d’un groupe de jeunes, également amis, qui nourrissait l’ardent désir de faire naitre à la Haute Volta, un pays qui ne serait pas la honte des générations futures. C’est la raison pour laquelle, toute suite après la révolution, ils se sont entendus à appeler le pays Bukina Faso, qui signifie « pays des Hommes intègres ». Et justement, ce fut un exemple qui dans un premier temps, a choqué, non pas les Occidentaux, mais - pour préciser- les gouvernements occidentaux. Car ceux-ci ne s’y attendaient pas. Il s’agissait en Afrik de l’établissement d’un système qui cautionnait même ce que l’on appelle la corruption. Aussi étonnant que cela puisse paraitre, une génération a dit NON, tout comme le grand NON de Sekou Touré à Charles de Gaulle.

 

·         Il peut réellement exister un POUVOIR DE SERVICE et un leadership non démagogique

Le pouvoir, suivant tous les  constats effectués jusqu’à date, est l’instrument duquel on se sert du peuple. Au départ, c’est toujours au nom du peuple. Mais à la fin, c’est toujours contre celui-ci. Ce qui fait de la politique un jeu de coquin, d’audacieux, de sans vergogne, de sans pudeur. Or, dans son essence, le pouvoir c’est la capacité de construire non de détruire. C’est la capacité de servir non pas de se servir. C’est la capacité de donner vie non pas de tuer etc. mais malheureusement c’est tout le contraire qu’on voit. Avec Sankara, on a assisté à l’émergence d’un nouveau pouvoir (Lire Sankara : Un nouveau pouvoir africain de Jean Ziegler), celui qui a mobilisé tout un peuple autour d’un idéal commun, celui de créer un pays avec tous et pour tous.

 

·         Si vous êtes un révolutionnaire, prenez garde au mois d’octobre.

Ca, je l’ai appris d’une amie et mère qui s’appelle Bayyinah. Elle m’a permis de voir combien les révolutionnaires, les gens qui sont contre le statu quo, ont tous fini en grande partie disons en majorité, par être assassiné dans un mois d’octobre. C’est dans un mois d’octobre qu’on a assassiné Anacaona, Dessalines et presque tout sont gouvernement, Capois la mort, Che Guevara,  Thomas Sankara etc. Au lieu de défiler toute une panoplie de noms, je vous invite à approfondir de préférence cette recherche. Et moi, sans vouloir vous faire rire : « je suis toujours chez moi, du 1ier au 31 octobre. »

Thomas Sankara, fait partie de ses leaders afrikains qu’il serait bon d’étudier à l’école, de connaitre et de comprendre pour grandir notre estime de race et de civilisation. Nous avons besoin de ces modèles d’hommes et de femmes à suivre par la jeunesse noire montante.

Que la terre te soit légère la où tu Thomas.

 

Roudy Stanley PENN (Ayitien)

Le 15 octobre 2010

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 03:25

Vous êtes-vous à un quelconque moment de la durée posé cette question: "quel secteur n'a pas de représentant dans ce processus électoral?" Vous pouvez vous dire : mais en quoi cela est-il important? J'estime qu'il l'est parce que je vois des représentants pour tout : la jeunesse, les femmes, les Industriels, les églises, les personnes handicapées, les sinistrés etc. sauf un représentant des personnes qui ont péri sous les décombres, dont certaines s'y retrouvent encore, faute, bien sur, d'irresponsabilité citoyenne et étatique ! Vous n'y avez pas pensé n'est-ce pas?

Moi, franchement, je me demande comment est-ce que nos politiciens, si intelligents qu'ils sont, puissent ne pas tenir compte de ce secteur qui regroupe entre trois à cinq cent mille personnes? Justement, ils ne sont pas tous en age de voter, mais si je ne me trompe il peut y avoir au minimum deux-cents mille qui possèdent une carte électorale. Deux cents mille voix! Ça veut dire beaucoup n'est-ce pas pour un pays où les gens ont de plus en plus le mal de voter? Deux cents mille voix à elles seules peuvent contribuer à élire un président.


Mais c'est bien dommage que les inscriptions ont déjà pris fin, au point que les candidats qui n'ont pas été retenus dans l'admission sont déjà connus par tout le monde. Ils sont au nombre de quinze. Mais cela n'empêche que les dix-neuf retenus cherchent à avoir la sympathie de ce secteur. Ils sont bien là en train de se plaindre dans ces faussées dans lesquelles on les malment enterré ; sous ces décombres que par démagogie politique on ne finisse encore pas à enlever, sous prétexte de création d'emplois. Mais quel emploi Dieu? C'est plutôt à mon avis de la promotion du parasitisme, car dans le cas contraire on aurait utilisé les matériels nécessaires pour déblayer le plus vite que possible le pays. C'est de la perte de temps. N'est-ce pas que le pays est devenu plus sale qu'avant? Yo toujou ap di Ayisyen salop, men mwen wè tout nasyon yo la tou ap jete fatra nan lari, ap fonksyone komsi tout bagay nomal.


Moi, c'est parce que la pratique politique n'est pas trop mon truc qui fait que je ne décide pas de représenter les gens sous les décombres. Dans le cas contraire, je serais là au devant de la scène "comme VOUS" ou comme EUX en train de me débrouiller pour prendre le pouvoir en vue de permettre au moins à ces gens-là de bénéficier d'une effigie, d'une tombe honorifique pour qu'au moins on ne les oublie pas comme on a la manie de le faire. Je présenterais un assez bon programme où je financerais des chansons en leur mémoire, parce que ce n'était pas selon moi de leur volonté de nous laisser subitement dans ce pays qu'il fallait déjà reconstruire et qui s'est écrasé tout naturellement, dont la reconstruction s'impose.


Ça a l'air d'une blague pobablement, mais franchement c'en n'est pas une. Car on me l'a appris l'ecole "une nation comporte plus de morts que de vivants". Tachons alors de ne pas oublier nos morts, de ne pas prendre cas d'eux comme si mourir voulait dire "n'existe plus".

Roudy Stanley PENN
21 août 2010

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 18:27

Ce n’est pas pour la première fois que cela m’arrive, mais aujourd’hui je suis tombé sur un professeur d’Université - dont je m’abstiens de citer le nom - qui m’a laissé le pire souvenir que je puisse avoir d’un professeur d’Université. J’en ai vu de ma vie mais pas de plus pire que celui-là. Comment imagine-t-on qu’un professeur d’Université puisse se permettre de tirer son pignon en pleine face de tout le monde et urine vaguement, comme si de rien etait ? Sa bouteille à la main, il boit et fume aussi sans avoir gouté quoi que ce soit de salé. Mais ce qui me fait rire le plus, c’est toute la gymnastique qu’il fait pour allumer la cigarette. J'ai pris le plus grand plaisir au monde pour assister à cela. Parce que, vous n’allez pas me croire, mais franchement, il ne peut meme pas allumer la cigarette. Et vous savez pourquoi? Il ne peut pas passer l’allumette (pas assez de force bien entendu).

 

A mon sens, c’est complètement inadmissible. C’est intolérable. C’est inconcevable. C'est insupportable. C’est… Je me trompe peut-être, pour ceux-là qui ne se trompent pas, mais je crois que, si un professeur c’est une modèle, un personnage qu’il faut suivre – et c’est ce qu’il est – des étudiants auront à l’avenir à afficher le même comportement que ce monsieur dont je m'abstiens de citer le nom, que j'ai rencontré à l'une des facultés de l'UEH.


Au niveau de la Faculté d’Ethnologie (FE), on a pu, bien qu’après beaucoup de réticences, radier un de ces professeurs,  qui affichait le type de comportement que nous sommes présentement en train de déplorer. Cet exemple de la FE mérite d’être suivi à mon avis par d’autres facultés de l’UEH. Sinon, l’Université d’Etat d’Haïti deviendrait – vous m’excuserai – un espace où l’on ne devrait pas envoyer ses enfants, allez voir fréquenter soi-même.


Et sérieusement, j’ai besoin aussi qu’on me dise : qu’est-ce qu’un tafiateur peut enseigner de sérieux si ce n’est que – vous m’excusez – radoter, verbiager, rancer, lors des heures de cours ? Si je ne me trompe, bien que majoritairement les professeurs haïtiens soient infectés de ce virus, ils ne font que raconter leur séjour en France, au Canada, aux Etats-Unis… là où ils ont etudié, tout en le maquillant, s'il s’agit des hommes surtout, de leurs relations sexuelles avec les femmes blanches (…). C’est la preuve, qu’il s’agit majoritairement  de gens très aliénés, des malades mentaux à qui on confie la tache de former les constructeurs de sociétés. J’ai besoin qu’on me dise aussi : quel genre d’image on reflète aux jeunes, lorsque des professeurs s’obstinent à de telles sottises, au niveau de l’Université, qui est perçue partout à travers le monde, comme le haut lieu de savoir ? Et si ce n’est pas trop, j’ai besoin qu’on me dise aussi… (Ça je suis obligé de le garder pour moi !)

Un professeur c’est un constructeur de société. C'est un homme instruit, formé qui constemment questionne en vue de solutionner les maux qui cangrennent la société. Ce sont ses idées, et lorsque ce ne sont pas les siennes, c’est toujours celles qu’ils/elles incitent chez les étudiants, qui contribuent à améliorer ou changer (si c’est ce qu’il faut) la société. On a besoin de prendre au sérieux l’éducation de nos jeunes. On ne peut pas confier à n'importe qui la tache d'enseigner, de professer. Parce que c'est de l'avenir qu'ils sont responsables. On tue l’avenir du pays quand on empoisonne l'esprit des jeunes, des etudiants...

 

L’espace professoral de l’UEH a besoin d’être assaini. Il a besoin d’un bon nettoyage. Parc que bon nombre d'entre eux ne professent que la débacle, que du débile. Leur comportement, c'est le PIRE personnifié. Et finalement, bien que ce doit etre l'objet d'un autre article, que chez nous en Ayiti, il faut qu'on cessent avec ces affaires de doctorats, où l'on retrouve une quantité insupportable de docteurs aliéné, tafiateurs, ranceurs... qui ne professent que de l'improfessable. 

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22 septembre 2010 3 22 /09 /septembre /2010 17:39

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